L’âme de Gaïa, Aglaé TL;DR : intérêt spécifique champignon, encore de l’écologie, une ville souterraine et un projet de roman. Pour la deuxième fois, une de mes nouvelles a été publiée dans la belle revue FLAASH dans un numéro qui met en avant les villes du futur !Ma nouvelle s’intitule…

Photographie d'un salon plongé dans une pénombre bleutée où brillent des fleurs et des plantes bioluminescentes.

L’âme de Gaïa, Aglaé

TL;DR : intérêt spécifique champignon, encore de l’écologie, une ville souterraine et un projet de roman.

Pour la deuxième fois, une de mes nouvelles a été publiée dans la belle revue FLAASH dans un numéro qui met en avant les villes du futur !
Ma nouvelle s’intitule « Ex Natura » et vous invite à découvrir une ville située sous terre pour échapper aux canicules et qui repousse l’obscurité grâce à des plantes luminescentes.

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Photo prise du dessus de la nouvelle intitulée Ex Natura en pleine page dans la revue Flaash.
Ex Natura dans FLAASH.

Intérêts spécifiques

La canicule et le dérèglement climatique sont des sujets assez récurents dans mes textes, probablement parce qu’ils sont source d’angoisse. Cela faisait un moment que j’avais envie d’écrire une histoire se déroulant dans une ville creusée sous terre afin de se protéger de la chaleur et qui aurait modifié génétiquement des plantes pour s’éclairer.

Photographie d'un champignon bioluminescent sur une branche d'arbre. Le champignon a une forme de laitue et brille d'une lumière verte claire.
Panellus stipticus, à Mount Vernon au Wisconsin (source)

Cette idée n’est pas sortie de nulle part. Tout a commencé par une recherche internet, comme toujours…

Un jour, je me suis dit qu’il serait pratique d’avoir de petites sources lumineuses la nuit, notamment pour mes enfants mes chats qui, tels les vampires, débordent soudainement d’énergie une fois le soleil couché. Pour qu’ils puissent vivre leurs aventures nocturnes en toute sérénité (les chats ne voient pas si bien dans le noir total surtout en prenant de l’âge), j’ai cherché des lampes et des guirlandes à énergie solaire.

Photographie d'une guirlande lumineuse dans un bocal en verre. Des plantes dans un bac se détachent dans l'obscurité.
Photographie d'une cloche de verre sous laquelle des faux champignons lumineux servent de lampe. La cloche est posée sur une table, entourée de plantes.

Je possède désormais des bocaux remplis de guirlandes lumineuses qui se rechargent en journée à l’énergie solaire. L’idée des lucioles présente dans la nouvelle vient peut-être de là.

En plus, on m’a offert une cloche de faux champignons lumineux (sans doute offert parce que je répétais à qui voulait l’entendre que j’aimerais des champignons pour illuminer mon appartement la nuit). Si le budget et la flemme de faire les poussières ne me retenaient pas, il y aurait des champignons factices plein le couloir.
J’ai même songé à acheter un kit pour tenter d’en cultiver mais finalement je ne veux pas prendre le risque qu’ils infestent ma salle de bain mal aérée.

Photographie de champignons, probablement des pleurotes, poussant entre les lattes d'un parquet gondolé. La pièce est anormalement vide, semblant supposer que les lieux sont inhabités.
Photographie de champignons massifs, probablement des pleurotes, poussant sur le seuil d'une porte.

De fil en aiguille, j’ai découvert une start-up, Aglaé, qui conçoit des scènes magiques grâce à des végétaux luminescents. Peut-être les rues seront illuminées ainsi dans le futur ? Les expositions archivées sur leur site internet étant incroyables, j’espère avoir la chance d’en voir une un jour.

Photographie d'une sculpture d'arbre recouverte de plantes bioluminescentes. La structure brille dans le noir.
La serre aux papillons enchantée, Aglaé

Au fil de mes recherches, j’ai même découvert qu’il était possible de fêter le nouvel an dans une grotte !

Toujours dans la veine champignons, plus récemment, j’ai découvert Sem Nagas grâce à une de ses nouvelles publiée dans Galaxies et lue d’une traite. Son site et son compte Instagram sont plein de ressources et de champignons, c’est un bonheur. Elle a fait un zine intitulé « Mycologie Radicale » il y a plus d’un an que je ne désespère pas de me procurer.

Projet de roman

Je suis très heureuse d’avoir pu mettre en mots cet univers que j’aimerais déployer en roman. Je sais ce que je veux raconter (ou crois vouloir raconter, on est toujours surpris à la fin), j’ai un plan mais j’ai d’autres projets à achever avant de pouvoir m’y mettre. Même si je suis impatiente de le commencer, une chose à la fois, sinon c’est un coup à ne rien finir ou à tout faire mal.

En tout cas, quand je m’y mettrai, l’excuse des recherches et du world-building sera bienvenue pour justifier de cultiver des pleurotes et de fêter le nouvel an dans une grotte.

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