TL;DR : Ce qui est une dystopie pour les uns est la réalité pour les autres.
Suite à ma découverte de Twine et de la fiction interactive, je décide de continuer sur cette voie et commence une nouvelle fiction interactive, mais qui reste jusqu’à aujourd’hui en suspens. Ne parvenant pas à la finir, c’est un autre projet qui s’impose à sa place. En parcourant le site Textes à la pelle, je trouve un appel qui figure dans la catégorie « numérique ». Un seul. Il s’agit du Concours de la nouvelle plurilingue organisé par l’Inalco et les éditions Tangentielles.
Le(s) message(s) de l’œuvre
À lire : L’ouïghour : d’une lingua franca à une langue en danger
À la lecture du thème, « Langues en danger« , l’idée est venue immédiatemment de choisir l’ouïghour pour parler de faits qu’on pourrait croire dystopiques mais pourtant bien réels.
Spoiler : La fin inclut des articles réels de journaux sur le sujet car on parle bien de faits réels.
Mécaniques
La deadline était serrée. J’ai passé un jour sur l’écriture et un jour sur le développement informatique. Heureusement, après avoir été sélectionnée, il m’a été accordé, demandé même, de retoucher l’œuvre.
Il s’agit de ma deuxième fiction interactive et elle inclut du son, alors que partie n’en avait pas. Il y a aussi deux timelines de narration, une plus grande quantité de texte, et un design plus complexe.
Côté code couleur, le bleu du drapeau est omniprésent. Mais il y a également une palette de gris, un peu de violet et de rouge.
Conclusion
La fiction peut aider à parler de sujets sur lesquels pas grand monde ne se serait penché. En effet, après sa journée de travail, il est compréhensible de vouloir se détendre avec une fiction plutôt qu’un documentaire.
Dans les fictions interactives documentaires qui tirent parti du format ludique, voici deux exemples :
- Anna 1971, création suisse sur la lutte pour le suffrage féminin
- L’infiltré de PhoneStories qui a été proposé en temps réel afin de rebondir sur l’actualité lors de la campagne présidentielle française, du 10 avril 2017 au 7 mai 2017, et qui a conduit à un témoignage sur Mediapart (fil ici si vous avez Twitter).
Silence résumé en une phrase :
« Ce qui est une dystopie pour les uns, est parfois la réalité des autres. »
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